Pour le meilleur ou pour le pire, les concepts les plus fameux de téléréalités produites par les chaines occidentales ont envahi depuis plusieurs années le paysage télévisuel oriental, balayant les émissions de variété qui réunissaient la famille et faisaient passer un agréable moment aux grands comme aux petits.
Dernier né de ce genre de production, l’émission de Abdel Aziz Sisters qui suit la vie quotidienne des trois sœurs Nadine, Alice et Farah âgées respectivement de 23, 26 et 22 ans, dont les journées sont faites de séances de shopping frénétique dans les plus grands magasins de Beyrouth, suivis généralement de rendez-vous chez l’esthéticienne ou de déjeuners dans les restaurants les plus chers de la capitale libanaise.Le tout est servi par les répliques et les commentaires des trois filles inséparables, qui déclarent vouloir démontrer au monde la beauté et l’intelligence des femmes libanaises.
A l’instar de Kim, Khloé et Kourtney(les trois célèbres sœurs Kardashians), les filles Abdel Aziz affichent une image de « bimbos » chics et privilégiées, sans que le téléphone ne quitte leur main afin de pouvoir immortaliser les moments de leurs journées à coup de selfies. D’ailleurs cette version orientale emprunte tous les codes de l’émissions des Kardashian, à savoir une vie bling bling faite de paillettes du matin jusqu’au soir, avec les scandales sexuels en moins.
Il faut savoir que les trois sœurs s’étaient déjà fait connaître par le grand public libanais grâce à leur page « Style in Beirut » sur Instagram, où les trois brunes étalent fièrement leurs vacances extravagantes, leurs soirées mondaines et leur goût prononcé pour la mode et pour le stylisme.La tentation pour la chaîne arabe LBC était trop forte pour ne pas exploiter le filon et pour ne pas leur proposer leur propre programme qui en est encore à ses premiers épisodes (alors que les Kardashians on est déjà à sa dixième saison).
Oui mais voilà, suivre les pas des Kardashian n’était pas chose aisée dès le départ, tâche d’autant plus difficile que les Abdel Aziz ne réussissent pas à trouver leur publique. Les spectatrices féminines en particulier sont exaspérées à la vue de cette émission qui reflète une image faussée des femmes libanaises qui travaillent dur et dont la plupart sont loin de pouvoir s’offrir ce niveau de vie. Au Liban, le stéréotype de la starlette a la peau dure et est omniprésent dans les productions cinématographiques et musicales, et selon les femmes travailleuse de la société libanaise, ce n’est certainement pas avec Abdel Aziz Sisters que la vrai image de la femme moderne sera mise en avent.
Les spectateurs dénoncent également la mauvaise influence que l’émission probablement exercera sur les plus jeunes, une inquiétude légitime dans une société où la chirurgie esthétique s’est fortement popularisée ces dernières années (un lifting ou un lipofilling des seins est devenu presque aussi courant que d’aller faire des courses au magasin dans certaines sociétés orientales).
En tout cas, malgré une campagne médiatique importante et un lancement en grande pompe, l’émission des trois sœurs a encore un long chemin à faire avant de pouvoir faire l’unanimité chez les spectateurs (le dernier épisode diffusé a été visualisé moins de 60.000 fois sur Youtube, un score jugé insuffisant par rapport aux prédictions de la production). Si l’émission ne mise sur rien d’autre que sur le charme des trois jeunes femmes et sur l’aspect glamour de leur quotidien, alors les Kardashian n’ont nullement d’inquiétudes à se faire sur la concurrence.
Dernier né de ce genre de production, l’émission de Abdel Aziz Sisters qui suit la vie quotidienne des trois sœurs Nadine, Alice et Farah âgées respectivement de 23, 26 et 22 ans, dont les journées sont faites de séances de shopping frénétique dans les plus grands magasins de Beyrouth, suivis généralement de rendez-vous chez l’esthéticienne ou de déjeuners dans les restaurants les plus chers de la capitale libanaise.Le tout est servi par les répliques et les commentaires des trois filles inséparables, qui déclarent vouloir démontrer au monde la beauté et l’intelligence des femmes libanaises.
A l’instar de Kim, Khloé et Kourtney(les trois célèbres sœurs Kardashians), les filles Abdel Aziz affichent une image de « bimbos » chics et privilégiées, sans que le téléphone ne quitte leur main afin de pouvoir immortaliser les moments de leurs journées à coup de selfies. D’ailleurs cette version orientale emprunte tous les codes de l’émissions des Kardashian, à savoir une vie bling bling faite de paillettes du matin jusqu’au soir, avec les scandales sexuels en moins.
Il faut savoir que les trois sœurs s’étaient déjà fait connaître par le grand public libanais grâce à leur page « Style in Beirut » sur Instagram, où les trois brunes étalent fièrement leurs vacances extravagantes, leurs soirées mondaines et leur goût prononcé pour la mode et pour le stylisme.La tentation pour la chaîne arabe LBC était trop forte pour ne pas exploiter le filon et pour ne pas leur proposer leur propre programme qui en est encore à ses premiers épisodes (alors que les Kardashians on est déjà à sa dixième saison).
Oui mais voilà, suivre les pas des Kardashian n’était pas chose aisée dès le départ, tâche d’autant plus difficile que les Abdel Aziz ne réussissent pas à trouver leur publique. Les spectatrices féminines en particulier sont exaspérées à la vue de cette émission qui reflète une image faussée des femmes libanaises qui travaillent dur et dont la plupart sont loin de pouvoir s’offrir ce niveau de vie. Au Liban, le stéréotype de la starlette a la peau dure et est omniprésent dans les productions cinématographiques et musicales, et selon les femmes travailleuse de la société libanaise, ce n’est certainement pas avec Abdel Aziz Sisters que la vrai image de la femme moderne sera mise en avent.
Les spectateurs dénoncent également la mauvaise influence que l’émission probablement exercera sur les plus jeunes, une inquiétude légitime dans une société où la chirurgie esthétique s’est fortement popularisée ces dernières années (un lifting ou un lipofilling des seins est devenu presque aussi courant que d’aller faire des courses au magasin dans certaines sociétés orientales).
En tout cas, malgré une campagne médiatique importante et un lancement en grande pompe, l’émission des trois sœurs a encore un long chemin à faire avant de pouvoir faire l’unanimité chez les spectateurs (le dernier épisode diffusé a été visualisé moins de 60.000 fois sur Youtube, un score jugé insuffisant par rapport aux prédictions de la production). Si l’émission ne mise sur rien d’autre que sur le charme des trois jeunes femmes et sur l’aspect glamour de leur quotidien, alors les Kardashian n’ont nullement d’inquiétudes à se faire sur la concurrence.
